• Ce soir dans la cuisine :

    mon père : tu savais qu'il y a un nouveau cas de grippe aviaire déclaré sur disneyland ?

    moi, très étonnée et pressée de savoir la suite : ah bon ?

    mon père : Oui, Picsou se sent pattraque...


    C'est dans les gènes, je vous l'dis...


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  • Alors maintenant c'est comme ça : on change l'heure et personne ne me prévient ?

    Il faut que je m'en rende compte ce matin en lisant des commentaires sur le blogg de Dame Claudia ! Et bah, c'est bien beau ces portables et PC qui changent l'heure automatiquement, mais on voudrait bien être au courant nous aussi.

    Nom Didiou.

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  • Ce jour s'y prête bien. Et aussi, je n'ai jamais posté dans ce thème, il faut qu'ça change...


    Résurrection

    Il ne devait pas être là. C'était une erreur et ils le regretteraient amèrement. « Les hommes sont stupides, pensa-t-il, ils ne changeront jamais. » Il n'osait pas ouvrir les yeux. De toute façon ça n'aurait rien modifié à son aveuglement. « Comme les humains ... se répéta-t-il ». Il fallait qu'il bouge, c'était une question de survie. Et il sourit à cette idée. Son corps était intégralement endolori mais ces quatre mille trois cent vingt dernières minutes lui avaient rendu de nouvelles forces, plus puissantes, plus rapides, plus amusantes... Quatre mille trois cent vingt, ça pouvait paraître long lorsqu'on le comptait soixante fois, et que chaque seconde était une goutte d'éternité dans le désert de la non vie. Mais le puit avait tiré sur sa source, et l'abondance était à présent infinie.

    Il tenta plusieurs fois de saisir la voix imaginaire d'une certaine conscience avant de tordre le cou de l'ineffable. Cela lui détendit les muscles, et il en fut ravit. Ses mains se cramponnèrent à la Terre entière pour s'extraire à la lumière de la nuit. Ce n'était pas partie facile, son tronc le tordait et sa tête le faisait encore vaciller. Mais après quelques efforts, il n'était plus enseveli.
    Au loin, l'astre solaire n'était que braise se faisant cendre derrières les monts. Il sentit soudainement une vive douleur craqueler sa peau. Brûlure du jour le rejetant. Mais la Lune, Maîtresse des Ténèbres, le prit en son sein et l'élut Prince de la Nuit en chassant les rayons trop chaleureux.
    Vampire... Le premier de la race avant des milliers d'autres. C'était à lui de perpétrer l'engeance, le message était clair. Il passa sa langue sur ses canines aussi effilées que la lame d'une lance. Deux clous surplombant la mâchoire. Sa peau était livide, comme l'homme qui se serait vidé de son sang. Du sang, il fallait qu'il en trouve, s'en abreuve afin de survivre.
    Vampire... Il avançait d'une démarche calme, sereine qui en devenait presque malsaine. Il ne marchait pas, il chassait et chacun de ses pas progressait vers le silence, la Mort. Cette femme, si proche, si appétissante. Ces cheveux noirs cascadant la chute de ses reins, ces formes sinueuses et ces vallées auxquelles aucun homme n'aurait résisté à parcourir, ces courbes à escalader. Créature infernale incarnant vices et tentations. Elle lui donnait faim.
    Il était juste derrière elle, son souffle lui frôlait la nuque. Elle se retourna, surprise :
    -Oh mon Dieu !
    Ce furent ces derniers mots. Il était en train de croquer la vie à pleines dents, lui offrir l'ultime étreinte de la Mort, cette froide caresse contre la tiède boisson incarnate. Il n'aurait partagé ce grand cru avec personne. Un vin si précieux qu'il râpa le bout de sa langue sur la morsure afin de ne pas perdre une seule perle rubis. Il aimait la vie, mais il était mort. Il lui vola sa vie, pour vivre dans la mort.
    Repu, sa vengeance pouvait commencé. Il se dirigea vers la salle qu'il connaissait bien, là où la fête devient culte. Se cachant derrière un buisson avoisinant. Patientant, souriant, la nuit ne faisait que commencer. Ses forces étaient décuplées au centuple, ce serait si facile. Il souriait, encore, toujours. L'homme sortirait prendre l'air, comme à son habitude, il en était sûr. Et il avait raison. A peine celui-ci avait franchi le seuil de la porte qu'une masse informe l'avait saisi par le col. Il le mit à genoux, mains jointes en forme de soumission et l'humain ne pouvait riposter. La peur envahissait l'atmosphère, triturant la future victime. Il le sentait, s'en délectait, en réclamait sadiquement, souriant si largement qu'il en laissait dépasser les crocs. Sa proie était engoncée dans son malaise. Dans un effort insoutenable, elle leva la tête en quête du visage de son agresseur. Là, sa voix se délia en un murmure éperdu :
    -Jésus...
    -Amen.


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  • photo de W.Hoffacker



    C'est le labyrinthe des sentiments
    On se cherche
    On peut se trouver
    On se défuit.

    C'est au carrefour des émotions
    Qu'on hésite
    On avance
    On recule...

    Stop : Perdue.

    C'est au labyrinthe des sentiments
    On s'est cherché
    On s'est trouvé
    J'ai fuis.

    Stop !
    Perdue...

    C'est comme le labyrinthe des sentiments,
    Mais j'ai perdu le fil d'Ariane.
    Ariane ? Explosée avant de coller mon capit[haine].

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  • Quelques perles de cette semaine :


    Une fille dans le train :
    -Pour moi, tout ce qui est en France est français !

    Une fille devant moi, dans le réfectoire, venant de recevoir un sms de son grand père :
    -Houlà, mon grand-père qui essaye d'écrire en texto c'est une catastrophe !
    Puis, après l'avoir lu à voix haute :
    -Ah mais non... c'est parce que ce sont des noms de villes...

    La même fille après une courte discussion :
    -Je sais qu'il y a une raison pourquoi je t'ai dit ça, je sais qu'au fond de moi il y a une raison pourquoi je t'ai parlé de ça... mais j'la comprends pas.

    Une autre fille après une légère discussion sur le quai de la gare :
    - Ah, parce que Strasbourg c'est en France ?






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